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Abstract Lights

Aaron karila - Compositeur

Du son au visuel

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Esthétique musicale

Aaron Karila construit un univers musical à la croisée du son, du geste et de l’image. Sa démarche repose sur l’idée que les mouvements, les formes et les couleurs possèdent une musicalité intrinsèque, pouvant

s'exprimer de différentes manières,et tout l'art est dans la manière.

 

Avec Carnet de croquis pour harpe et percussions,un cycle de 8 pièces courtes, le geste graphique se transforme en matière sonore. Les traits rapides et les grandes lignes du croquis donnent naissance à

des rythmes vifs, des jeux de timbres glissants et des mélodies de bruits, révélant l’esprit du dessin dans le son.

 

Dans Géométrie sonore : spirale, segments, cercles et droite,pour Violoncelle,alto,violon,basson,clarinette en sib et flûte en do, c'est  la musicalité des formes géométriques elles-mêmes qui est jouée.Chaque figure se traduit par une logique sonore propre, où rigueur et fluidité coexistent, et où l’abstraction visuelle devient matière musicale.

 

Dans Le geste et la voix, pour violoncelle seul, il s’attache à transcrire les nuances de la parole humaine — respiration, articulation des bruits (avec l'exploration des techniques étendues) et des sons en écho aux consonnes et voyelles, inflexions — en une musique vivante et expressive, où le violoncelle joue la musicalité de la parole.

Avec Fugue? pour piano seul et dont il existe une version pour orchestre,avec le traitement de contrepoint de timbres ajoutée, un langage particulier y est exploré: sur le principe de la fausse relation,cette fugue présente des consonnances verticales ,sans appartenir à une tonalité ou modalité,et une intabilité permanente dans le temps.

Les pièces pour piano Entre l'eau et la roche et Réveil sous l'arbre à pluie sont écrites avec le même principe.

Dans Marin au passage de Lyroise,pour Ensemble de 11 instruments,avec des influences bouléziennes,

cette pièce est composée comme un tableau, le caractère de la mer d’Iroise , bordière des côtes

occidentales du Finistère, en Bretagne . Le titre « Passage de Lyroise» est volontairement utilisé

car il nous permet de nous situer au début du 18ème siècle (Nicolas de Fer la nomma ainsi dans

ses cartographies).Nous avons donc affaire à un marin de cette époque .

La particularité de cette mer est d’être une des zones maritimes les plus éprouvantes d’Europe.

La pièce essaie de montrer les caprices de cet enfant de la mer Celtique.

Un petit passage d’ « Ocean’s Song » écrit par le  navigateur Olivier de Kersauson ,

(éditions Arthaud) décrit de manière vivante et vécue,brute,l ’esprit de cette eau:

« L’Iroise, hé hé, c est autre chose. C’est le royaume de la peinture à l’huile . Quatre saisons dans

la même journée. C’est tranché, violent, coupé net comme avec une feuille de boucher. C’est

presque un noir à la Pierre Soulages qui fait frissonner. Puis , dans le quart d’heure qui suit, le

ciel se débouche et vire au gris métal. Puis,à nouveau, le voilà qui fronce les sourcils et vire au

noir, marqué d’un liseré d’or à l’horizon.»

 

À travers ces projets, une voie singulière est tracée : le son devient image, l’image devient musique, et chaque œuvre est une exploration sensible de l’interaction entre perception visuelle et expérience auditive.

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